Rosacées. (Rosaceae). Rosa. Rosier.

Rosa canina. L. Rosier des chiens. Eglantier
Commun.
Localisation.
Habitats : Bois, haies.
Fleurs roses ou blanc rosé.
Taille : de 2 à 3 mètres.
Fleurit du mois de juin à juillet.
Plante vivace.

Rosa canina. L. 13119 Saint Savournin 2005-05-23 (mai).

Rosa canina. L. 13119 Saint Savournin 2005-05-23 (mai).

Rosa canina. L. 13119 Saint Savournin 2007-11-15 (nov.).

Rosa canina L. Rosier des chiens. [Synonyme : Rosa communis Rouy]. – Arbrisseau de 1 à 3 mètres, généralement verdâtre et à rameaux robustes, dressés ; aiguillons forts, crochus ou arqués, dilatés à la base ; feuilles à 5-7 folioles plus ou moins grandes, ovales ou elliptiques, glabres, à dents simples, doubles ou composées-glanduleuses ; stipules et bractées dilatées, allongées ; fleurs roses ou blanches, plus ou moins grandes, solitaires ou en corymbes ; pédicelles lisses, plus rarement hispides-glanduleux à glandes inodores ; sépales appendiculés, réfléchis après la floraison et promptement caducs ; stigmates en tête velue ou glabre ; fruit gros, presque toujours lisse.

NOMS VULGAIRES. - En français : Eglantier, Eglantier-sauvage Cynorrhodon, Agulancier, Rosier-sauvage, Rose-des-haies. En provençal : l'agufier. En allemand : Hundsrose, Heckenrose, Wilde-Feldrose, Engelntier, Akelter, Hundsdorn. En flamand : Hondsroos, Egelantier, Hondsbremen, Wilde- Bottetroos. En italien : Rosa-canina, Rosadi-macchia, Cino, Cinosbato, Spina-di-cane. Roselline-di-pruni. En anglais : Doy-rose, Bird-briar, Dogbriar, Hep-rose.

USAGES ET PROPRIÉTÉS. - Cultivé parfois comme plante ornementale ; il existe plusieurs variétés horticoles. Peut servir de porte-greffes pour cultiver de nombreuses variétés de Rosiers. Les fleurs produisent très peu de nectar, et ce nectar lorsqu'il se forme n'est pour ainsi dire jamais pris par les abeilles. - Les racines avaient autrefois été vantées comme remède contre la rage ; c'est de là que vient le nom de l'espèce. Les feuilles, en infusion, servent à préparer une sorte de thé. Les parties charnues qui entourent les carpelles à la maturité, employées en conserves, sont usitées comme astringents ; les vrais fruits, c'est-à-dire les carpelles mûrs renfermés à l'intérieur de cette bouteille qui devient charnue, sont vermifuges. - Cette partie charnue qui entoure les carpelles renferme une essence de couleur orangée, des matières pectiques, des acides malique et citrique, des sucres (saccharose, lévulose), du tanin et une huile grasse. - On trouve souvent sur les rameaux de cette espèce, et de quelques autres espèces du même genre, des excroissances volumineuses, rouges ou vertes, divisées et formant comme une chevelure. C'est une galle due à la piqûre d'un insecte Cynipide. Cette galle, connue sous le nom de « bédéguar » était employée autrefois comme vermifuge.





Flore de France page 8151