Genre : CORYDALLIS. CORYDALLIS (du mot grec (corydallos), alouette; forme de l'
éperon de la
fleur comparé à l'ergot de la patte de l'alouette). En allemand : Lerchensporn. En flamand :
Helmbloem. En italien: Fummoslerno. En anglais : Corydal. -Les plantes de ce genre ont pour
caractère principal d'avoir le
fruit pointu au sommet, s'ouvrant par 2
valves complètes, et renfermant
plusieurs
graines. Chaque
valve du
fruit ne porte qu'une
nervure bien marquée. Le
pétale supérieur
est plus ou moins redressé au sommet et se prolonge à la base par un
éperon plus long que large,
plus ou moins courbé; ce
pétale est plus ou moins redressé au sommet et n'est pas recourbé par les
bords vers les autres
pétales. Les
fleurs sont sur des
pédoncules plus courts que la longueur de la fleur;
les
feuilles ont la plupart de leurs dernières divisions plus longues que larges.
Plusieurs espèces de ce genre sont souvent usitées comme plantes d'ornement pour décorer les
rocailles, les murs, les ruines, parfois les taillis; certaines espèces sont aussi cultivées en
plates-bandes ou en bordures. - Les abeilles visitent les
fleurs en profitant des orifices percés dans l'
éperon par les bourdons sauvages. - On a attribué à ces plantes des propriétés
antidartreuses et antiscorbutiques.
Corydallis solida Swartz. Corydalle solide [Synonymes : Fumaria solide Ehrh. ; Fumaria Halleri Willd.].
Souche vivace, renflée en
bulbe plein et solide ;
tige de 10-30 cm, simple, portant 2-4
feuilles, avec 1-3
écailles au-dessous des
feuilles ;
feuilles 2 fois triséquées, à
segments en coin,
incisés-
lobés ;
bractées herbacées,
incisées-
digitées, rarement
dentées ou même
entières ;
fleurs purpurines, parfois blanches, en
grappe terminale, dressée, s'allongeant après la
floraison ;
éperon allongé, à peine courbé et
atténué au sommet ;
pédicelle de la longueur de la
capsule.