Aquilegia vulgaris L. Ancolie vulgaire.
Tige de 30 cm à 1 mètre,
pubescente, rameuse dans le haut .
Feuilles inférieures longuement
pétiolées, biternées, à
folioles larges de 3-4 cm, incisées peu profondément, les supérieures
sessiles, à
lobes souvent
entiers. Fleurs bleues rarement roses ou blanches, grandes, longuement
pédonculées, en
panicule lâche.
Pétales à lame arrondie ou tronquée.
Eperon recourbé en crochet, égalant la lame ou plus court.
Etamines dépassant un peu la lame.
Filets stériles obtus. Follicules grands, ventrus.
NOMS VULGAIRES. - En français : Gants-de-Notre-Dame, Cornette, Colombine, Aiglantine, Cinq-doigts, Bonne-Dame,
Manteau-royal. En allemand : Harlekinsblume, Aglei, Unserer-Lieben, Frauen-Handschuch. En flamand : Kapelleken. En italien :
Amornascolo, Pertetto-amor, Calze-a-braca, Fior-capuccio. En anglais : Culverivort, Lady's-slipper, Lady's-shoes.
USAGES ET PROPRIÉTÉS. -- Herbe à détruire dans les prairies comme nuisible aux bestiaux par ses
propriétés vénéneuses. Les abeilles vont visiter les
fleurs pour pomper le nectar des
éperons et
peuvent profiter des trous et déchirures produites par les bourdons sauvages afin de le récolter
extérieurement. On a obtenu par la culture de nombreuses variétés ornementales différant entre elles
soit par la couleur, soit par la forme des
sépales et des
pétales ; on en cultive aussi des variétés à
fleurs doubles, à
éperons enfoncés les uns dans les autres, et aussi des variétés à
fleurs sans
éperons. - Les
racines, les
fleurs, et surtout les
graines ont été considérées comme diurétiques,
sudorifiques et apéritives ; remèdes aujourd'hui abandonnés. - Cette plante renferme un glucoside
cyanogénétique (d'après Jorissen) ; le sirop fait avec les
fleurs verdit, comme le sirop de violette, en
présence des alcalis.- Vénéneux.